Une étude révèle que notre cadre de vie, et plus précisément sa luminosité, aurait une influence sur le développement du diabète.
Afin de limiter les risques de diabète, des études nous préconisent d’adopter certaines habitudes. Ainsi, boire du thé ou marcher 5 minutes après un repas contribuerait à limiter le développement de la maladie. Cependant, de nouveaux facteurs de risque sont régulièrement découverts par les chercheurs. Et l’un des plus difficiles à maitriser est la lumière.
Si la lumière naturelle n’a pas d’impact, la lumière artificielle est quant à elle plus problématique. Par le passé, une étude avait notamment démontré que dormir avec une lumière allumée serait dangereux pour la santé.
Mais les effets néfastes de la lumière artificielle sont nombreux. Et une étude chinoise récemment publiée dans Diabetologia révèle qu’un contact prolongé avec la lumière artificielle augmenterait les risques de souffrir de diabète de type 2.
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La lumière des villes nocive pour la glycémie
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs chinois ont fait appel à plus de 98 600 volontaires. Ils ont étudié des patients vivant à la campagne mais également en ville et provenant de 162 régions différentes.
Puis ils ont divisé les volontaires en groupe et ont comparé les niveaux de glycémie des volontaires. Les réactions face à l’insuline étaient également prises en compte dans les analyses. Le dernier critère déterminant était l’exposition à la lumière. À noter que les personnes vivant en ville sont naturellement plus exposées à des stimulis lumineux, qu’il s’agisse d’éclairage public, de vitrines ou de signalisation.
Or, il ressort que les personnes vivant en ville avaient en moyenne un taux de glycémie plus élevé. Pire encore, un décalage de l’horloge biologique causé par les lumières de la ville augmenterait de 8% les risques de diabète.
Vivre à la campagne, vraiment meilleur contre le diabète ?
Pour les auteurs de l’étude, la lumière serait plus importante que l’environnement en lui-même. Selon eux, « Les personnes vivant dans les villes sont plus susceptibles de s’éloigner du rythme jour-nuit de 24 heures vers un modèle de travail, de sorties tardives et d’exposition à la lumière artificielle la nuit ».
Or, les effets de cette exposition nocturne sur le diabète ne sont pas encore assez bien connus. Il faut donc mener des études complémentaires pour déterminer le réel impact de ces éclairages sur notre glycémie.
Toutefois, le fait que ces lumières soient beaucoup moins répandus dans les campagnes laissent supposer que les personnes vivant dans ces régions sont moins concernés. Mais des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer cette hypothèse.