Une compagnie aérienne a mené une étude étonnante sur les effets du décalage horaire et comment les contrer. L’alimentation joue un rôle clé.
L’été est l’occasion pour de nombreux voyageurs de s’envoler vers d’autres pays. Que ce soit aux États-Unis, en Corée du Sud ou ailleurs, les vols long courrier permettent d’assouvir ces envies d’exotisme. Mais si les aéroports peuvent représenter un danger car ils favorisent la prolifération des virus, le vrai point redouté est le jet lag.
Si le pays est hors d’Europe, le décalage horaire frappe de plein fouet les voyageurs. Or, cela peut dérégler leur cycle de sommeil et impacter les premiers jours de voyage. Pour limiter les effets du jet lag, une compagnie aérienne australienne a choisi de travailler avec le Centre Charles Perkins de l’Université de Sydney.
Leur objectif : déterminer via une étude les solutions les plus efficaces contre le décalage horaire. Leurs conclusions ont été publiées en juin 2023 sur le site de la compagnie aérienne en question : Qantas. Et il ressort que l’alimentation est l’un des moyens les plus simples de limiter le jet lag.
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Manger du chocolat, mais aussi du piment, du poisson ou encore des soupes
Les repas servis dans les avions peuvent en effet influencer l’organisme et l’aider à faire la transition vers un nouveau fuseau horaire. Et cela est d’autant plus important sur les vols long courrier. Pour déterminer les habitudes à adopter, les chercheurs ont équipé 23 passagers volontaires d’un appareil dédié. Ces 23 volontaires ont reçu des aménagements et consignes spécifiques, notamment sur leur alimentation.
Les chercheurs ont alors découvert qu’en adaptant les heures de repas à l’horloge biologique des voyageurs, la récupération était plus facile. Mais cette adaptation passait également par des menus visant à favoriser l’endormissement ou le réveil. Parmi les plats proposés aux voyageurs figuraient des glucides à action rapide, du poisson, du poulet ainsi que du piment.
Ces menus incluaient aussi des aliments plus réconfortants comme des soupes ainsi que du chocolat. Mais pour compléter la routine anti-décalage horaire, les voyageurs concernés devaient également se dépenser.
Réduire le décalage horaire en invitant les passagers à bouger pendant le vol
En plus de ces menus adaptés, la compagnie aérienne a également invité les volontaires à effectuer quelques mouvements pendant le vol. L’objectif est le même que pour ‘alimentation : habituer le corps au rythme de la destination visitée. Dans le cadre de ces expérience, les voyageurs effectuaient des vols entre Perth (Australie) et Londres (Royaume-Uni).
Pour l’heure, ces résultats font office de premier constat. Ils ne sont pas encore appliqués sur l’ensemble des vols long courrier de la compagnie. Néanmoins ils peuvent inviter à la mise en place de programmes de vols adaptés pour limiter le décalage horaire.
