Des chercheurs ont découvert que le jeûne intermittent pouvait être un traitement efficace et sans risques en cas de stéatose hépatique.
Mode d’alimentation de plus en plus mis en avant, le jeûne intermittent est surveillé de près par les chercheurs. En effet, les effets bénéfiques ou négatifs de cette manière de manger sont encore mal connus. Cependant, il a déjà été démontré qu’il avait un impact positif sur la santé du foie.
Entre autres, cette alimentation en 2 temps aiderait à protéger le foie contre les risques d’inflammation. Mais une équipe de chercheurs de l’Université de Séoul a mis en lumière un autre bienfait inattendu. D’après leurs analyses, ce jeûne permettait de réduire la masse des cellules graisseuses chez les patients souffrant de la maladie du foie gras.
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Le jeûne intermittent efficace chez 3 patients sur 4
Pour comprendre les effets de ce mode d’alimentation sur le foie, les chercheurs ont fait appel à 72 patients. Tous avaient la particularité de souffrir de la maladie du foie gras, appelée stéatose hépatique non alcoolique. Pendant 12 semaines, ces volontaires ont pris leur repas en suivant le rythme du jeûne intermittent. Dans le même temps, un groupe témoin suivait un régime avec restriction calorique.
À la fin de l’expérience, les chercheurs ont comparé l’état des foies dans les deux groupes. Ils ont alors observé une vraie différence et une amélioration de la teneur en graisse de leur foie. En moyenne, 72,2 % des volontaires ayant respecté un jeûne intermittent avaient atteint cet objectif. À contrario, seuls 44,4 % du groupe avec restriction calorique ont obtenu le même résultat.
Mais ce ne serait pas le seul effet bénéfique noté par les scientifiques. Les conclusions partagées dans Clinical gastroenterology and hepatology viennent confirmer les résultats de précédentes études sur le sujet. Ce type de jeûne aiderait ainsi les patients à perdre du poids, à améliorer leur résistance à l’insuline, à réduire le stress oxydatif et à diminuer le niveau d’inflammation.
Quel type de jeûne pratiquer pour bénéficier de ces effets sur la santé ?
Pour cette étude, les volontaires concernés ont suivi un rythme de jeûne dit 5:2. Cela signifie qu’ils mangeaient normalement pendant 5 jours de la semaine. Les 2 jours restants, les participants ne doivent rien avaler hormis de l’eau. Cependant, il faut noter qu’il est fortement déconseillé de ne rien manger pendant 48 heures d’affilée.
Si cette technique a été testée lors de l’étude, il existe en réalité 2 autres méthodes de jeune intermittent : le 16:8 (jeûner 16 heures et manger pendant les 8 autres) et le 20:4, fonctionnant sur le même système. Dans les trois cas de figure, ce mode d’alimentation n’est pas sans risques. Certaines personnes peuvent ne pas supporter ce mode d’alimentation.
Même si les résultats de l’étude sont encourageants, il est impératif de discuter avec un professionnel de santé avant d’entamer un jeûne de ce type.
