Selon une récente étude, le « sommeil de rattrapage » pratiqué pendant le week-end serait très bénéfique contre le développement de la démence.
Le 27 octobre 2024 marque le retour du changement d’heure. Dans la nuit de samedi à dimanche, les montres et horloges vont reculer d’une heure. Si cet évènement est l’occasion pour certains de dormir une heure de plus, ce geste pourrait avoir des vertus étonnantes sur la santé cognitive.
Régulièrement, des études sont réalisées sur l’impact de la grasse matinée ou d’heures de sommeil supplémentaires. Mais la dernière en date suggère que dormir davantage le week-end limiterait les risques de démence. D’ailleurs, les personnes ayant pris cette habitude réduiraient de manière significative les risques associés.
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Une réduction de 74 % des risques de démence observée chez les personnes âgées adeptes de la grasse matinée
Pendant 2 ans, un panel constitué de 215 adultes de plus de 65 ans a été observé par les chercheurs. Ces volontaires étaient équipés d’un accéléromètre nocturne et tenaient un journal de sommeil. Entre autres, ils devaient indiquer la durée de chaque nuit, notamment en cas de grasse matinée.
Or, les résultats partagés dans le quotidien britannique Daily Mail indiquent que le « sommeil de rattrapage » réduirait de 74 % les risques de dysfonctionnement cognitif. De plus, la moitié des participants avait pris l’habitude de dormir davantage le week-end. Selon les premières hypothèses, ce chiffre serait dû au fait que le cerveau se régénère plus facilement en dormant davantage.
Cela contribuerait à renforcer les connexions neuronales, indispensables au bon fonctionnement de la mémoire et des capacités cognitives. Mais le sommeil additionnel réduirait les risques d’inflammation dans l’organisme. Or, ce point est connu comme étant un facteur de risque dans le cadre d’une démence.
Le sommeil de rattrapage aurait d’autres bienfaits pour la santé
Au-delà du fait qu’il s’agisse de la première étude à se pencher sur le sujet, ces résultats sont très encourageants pour les chercheurs. En effet, ils offraient un moyen accessible au plus grand nombre de diminuer les risques de démence. Cependant, ces heures de sommeil supplémentaires ne seraient pas uniquement bénéfiques sur le plan cérébral.
Par le passé, d’autres études avaient démontré que le sommeil de rattrapage réduisait les risques d’infarctus du myocarde et de dépression. Il pourrait également contribuer à rallonger l’espérance de vie. Mais si elle est simple à mettre en place, cette habitude doit s’accompagner d’autres pour prévenir les risques. Les professionnels de santé recommandent de pratiquer une activité physique régulière, de stimuler le cerveau avec des jeux de réflexion et d’avoir une alimentation équilibrée.