Une étude japonaise révèle que les risques d’AVC hémorragiques peuvent être diminués en soupant à heure fixe.
Le repas du soir permet de partager un moment en famille et de partager. Cependant, il peut être négligé pour plusieurs raisons. Certaines personnes mangent très peu et préfèrent sauter ce repas. Tandis que d’autres ne mangent pas à heure fixe à cause du manque de temps, d’un retour tardif à la maison ou de repas en extérieur.
Pourtant, le souper ne servirait pas uniquement à nous nourrir. Il aurait également un rôle à jouer dans la réduction des risques de faire un AVC. Au point que l’heure à laquelle nous dînons peut augmenter nos chances de mourir d’une forme d’AVC spécifique : un AVC hémorragique. Cette forme d’AVC est la plus rare mais elle se caractérise par la rupture d’anévrisme.
Or, une étude japonaise a souhaité démontrer qu’il existe un lien entre cette forme et l’heure à laquelle nous soupons.
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Une étude de grande ampleur sur près de 20 ans
Les éléments liés au développement des accidents vasculaires cérébraux sont encore peu connus. Toutefois, l’équipe de chercheurs est bien consciente de ce point. Pour obtenir un premier résultat encouragent, elle a fait appel à de très nombreux volontaires.
Plus de 71 000 participants ont pris part à 19 ans d’essais cliniques. Pour cela, ils ont été divisés en 3 groupes. Premièrement, un groupe a reçu comme consigne de prendre leur repas du soir avant 20 heures. Puis le deuxième groupe avait comme consigne de prendre ses repas après 20 heures. Enfin, le troisième groupe n’avait pas reçu de consignes spécifiques. Ainsi, ils dînaient à des heures irrégulières.
Au bout de ces 19 années d’étude, les chercheurs ont analysé l’état de santé et les potentiels décès enregistrés chez les volontaires. Au total, 4 706 décès causés par des maladies cardiovasculaires ont été recensés.
Des AVC qui doivent faire l’objet d’études approfondies
Les chercheurs ont constaté que le fait de manger à des heures irrégulières augmentaient les chances d’AVC. En revanche, les risques auraient été réduits chez les volontaires qui dinaient avant 20 heures.
Si l’AVC hémorragique était la forme la plus étudiée dans le cadre de cette étude, les chercheurs n’ont pas négligé les autres formes. Cependant, ils ont pas trouver de lien entre l’heure du diner et des risques accrus de mourir des autres formes d’accidents vasculaires cérébraux.
Mais si la maladie et ses symptômes sont connues, ce n’est pas encore le cas des causes. L’étude japonaise (publiée dans la revue Nutrients) représente un pas de plus vers la compréhension des accidents vasculaires cérébraux. Néanmoins, des années d’études complémentaires seront nécessaires pour prévenir au mieux la maladie et réduire significativement les risques d’AVC.