Si les légumes crucifères sont souvent boudés, une étude révèle qu’ils aideraient notre corps à stopper toux et infections respiratoires.
Nombreux sont celles et ceux à avoir boudé les choux et autres brocolis à la cantine. Appartenant à la famille des légumes crucifères, ces derniers ont laissé de mauvais souvenirs culinaires. Cependant, le chou-fleur, le chou kale et le chou vert sont de très bons atouts santé. D’ailleurs, une étude partagée en septembre 2023 leur prête une vertu étonnante : celle de protéger nos poumons.
En effet, à l’approche de l’hiver, les virus sont plus présents dans l’air. Il devient plus facile de souffrir de maladies allant du simple rhume à la grippe. Or des symptômes légers comme une gorge qui gratte ou une fatigue soudaine pourraient être atténués en consommant plus de légumes crucifères.
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L’activation d’une protéine spécifique en lien avec ces aliments mise en avant
Cette découverte a été faite par les chercheurs britanniques du Francis Crick Institute. Dans le cadre d’une étude relayée par EurekAlert, les chercheurs ont étudié les effets de crucifères sur des souris. Entre autre, certaines d’entre elles souffraient d’infections respiratoires. L’objectif était de vérifier si leur état de santé s’améliorait en consommant ces légumes.
Or, les auteurs ont noté que cette alimentation avait un effet étonnant sur les poumons. Le fait de manger des légumes crucifères stimulait l’activation d’une protéine spécifique présente sur la paroi des poumons : le récepteur d’aryl hydrocarbone ou AHR. Et dès qu’elle est active, le système immunitaire est boosté. Notamment il limite l’action des agents pathogènes et de polluants qui peuvent pénétrer dans l’organisme.
De fait, manger ces légumes limite le risque de tousser, d’avoir une rhinopharyngite ou une bronchite.
Quels sont les légumes crucifères préconisés par les auteurs de cette étude ?
La famille des légumes crucifères est vaste. Elle inclut aussi bien toutes les variétés de chou, le brocoli mais aussi les radis, le navet et le cresson. Alors faut-il ajouter toutes ces variétés à son alimentation de fin d’année ? Selon les auteurs de l’étude, certains légumes sont à préférer pour leur pouvoir d’activation de la protéine concernée.
L’étude précise que les plus efficaces sont le chou kale, le brocoli ainsi que le chou-fleur. D’autant que ces derniers peuvent être achetés localement car leur saison s’étend sur une grande partie de l’automne. Décliné en gratin, en salade ou en soupe, n’attendez donc plus pour profiter des bienfaits de ce traitement naturel !