Si les téléphones portables ont changé notre quotidien, ils auraient également augmenté nos chances de souffrir de cette maladie.
Plus qu’un simple mode de communication, le portable est devenu un élément clé de notre quotidien. Il permet de rester en contact avec nos proches, de nous informer, de nous divertir et sert également d’agenda.
Toutefois, l’utilisation du portable n’est pas sans risques. Si les adolescents sont accros et passent leur temps sur les réseaux sociaux, nos téléphones pourraient être impliqués dans le développement de certaines maladies. Ce serait notamment le cas de la maladie d’Alzheimer.
À travers le monde, plusieurs groupes d’études tentent de déterminer les causes environnementales à l’origine de cette maladie. Les siestes ont d’ailleurs récemment fait l’objet d’une étude sur le sujet. Or, le professeur Martin L. Pall aurait trouvé un lien entre le développement de l’Alzheimer précoce et nos téléphones portables.
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Les champs électromagnétiques de nos portables et d’autres appareils mis en cause
Cependant, ce n’est pas notre utilisation du téléphone qui est mise en cause. Ce sont les champs électromagnétiques émis par l’appareil qui ont été étudiés. Ceux-ci sont diffusés en continu à partir du moment où l’appareil est allumé. Ils permettent de capter les signaux de notre opérateur téléphonique ou du réseau 4G/5G.
Mais ces champs électromagnétiques ont plus d’impact quand ils sont proches de notre oreille et par extension de notre cerveau. Or, cela entraînerait une accumulation de calcium dans le cerveau. Si ce détail peut paraître anodin, il est reconnu depuis plusieurs années comme étant l’un des symptômes de la maladie.
Le professeur Pall ajoute que cette accumulation survient de plus en plus rapidement. «Les pics sont considérablement augmentés à chaque augmentation de la modulation d’impulsions produite par des téléphones portables plus intelligents, des compteurs intelligents, des villes intelligentes et des radars dans les véhicules autonomes. »
Une augmentation importante des cas constatée ces 20 dernières années
La démocatrisation des nouvelles technologies aurait accéléré le phénomène. À vrai dire, les chercheurs ont remarqué que les cas d’Alzheimer précoce sont plus nombreux depuis le début des années 2000. Cette date marquante coïncide avec l’essor d’Internet, des routeurs Wi-Fi et l’arrivée des smartphones.
Toutefois, celle-ci est aussi la cause d’un phénomène alarmant. En effet, les jeunes enfants sont exposés de plus en plus tôt aux champs électromagnétiques. Dans quelques années, cela pourrait se traduire par ce que le professeur Pall appelle une « démence numérique ».
Si nous n’agissons pas, la maladie d’Alzheimer pourrait atteindre une ampleur jamais atteinte à cause des champs électromagnétiques. Mais le lien entre les deux doit faire l’objet d’études complémentaires. Pour l’heure, les conclusions et analyses du professeur Pall sont consultables dans la revue Current Alzheimer Reasearch.