Si les fraises sont appréciées pour leur saveur, elles seraient également un allié santé dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer.
La nutrition peut avoir un rôle déterminant dans le développement de la maladie d’Alzheimer. En effet, abuser de certains produits comme l’alcool peut favoriser le développement de la maladie. Mais d’autres peuvent protéger notre cerveau et ainsi limiter les risques de démence.
Une récente étude a ainsi révélé les bienfaits des légumes verts à feuilles dans le ralentissement de certaines maladies. Les antioxydants contenus dans l’endive, les épinards ou le chou réduiraient les risques de troubles cognitifs. Cependant, les antioxydants ne seraient pas les seuls éléments bénéfiques pour protéger notre cerveau.
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Des fraises aux vertus protectrices
Des chercheurs de l’Université Rush de Chicago se sont penchés sur un autre élément prometteur : la pélargonidine. D’après leurs conclusions, ce pigment végétal de couleur rouge protégerait notre cerveau contre la maladie d’Alzheimer. Or, vous en consommez peut être sans le savoir si vous aimez les fraises.
En effet, la pélargonidine est présente en grande quantité dans les fraises. Mais ce n’est pas le seul aliment dans lequel on la retrouve. Elle est aussi présente dans les fruits rouges ainsi que dans le radis. Mais ce que les chercheurs ignoraient jusqu’alors, c’est que la pélargonidine a des propriétés anti-inflammatoires.
Si elle est consommée régulièrement elle pourrait réduire la neuroinflammation globale. Cela a pour conséquence de protéger le cerveau contre le développement de maladies comme la maladie d’Alzheimer. Toutefois, les chercheurs ont souhaité déterminer l’impact de la consommation de fraises sur la santé cérébrale.
Une première étude visant à approfondir l’impact de l’alimentation sur la santé cérébrale
Pour déterminer si les fraises avaient un vrai impact sur la protection du cerveau, les chercheurs ont mené une étude de grande ampleur. Pendant plus de 20 ans, ils ont suivi de près le régime alimentaire de plusieurs volontaires. En parallèle, les volontaires étaient régulièrement soumis à des tests cérébraux.
Les chercheurs mettaient à l’épreuve leurs fonctions cognitives via des tests de mémoire épisodique, de mémoire de travail, de mémoire sémantique, de capacité visuospatiale et de vitesse de perception. Puis ils comparaient ces résultats avec les données amassées sur l’alimentation.
Les résultats publiés doivent être confirmés par des études complémentaires. En effet, il est encre difficile à ce jour de déterminer les bienfaits de l’alimentation sur le cerveau. Toutefois, les chercheurs savent que cette étude ouvre la voie à d’autres travaux. Ils ont aussi précisé que « cette étude nous donne de l’espoir sur la façon dont des composants alimentaires spécifiques tels que les baies peuvent aider la santé du cerveau ».
L’étude en question a été publiée le 19 juillet 2022 dans le Journal of Alzheimer’s Disease.
