La sclérose en plaques est une maladie handicapante qui peut avoir plusieurs origines, y compris une en lien avec notre sommeil.
Diagnostiquée sur 120 000 personnes en France, la sclérose en plaques est une maladie qui mobilise beaucoup les chercheurs. En l’espace de 15 ans, les découvertes liées à celle-ci se sont multipliées.
Aujourd’hui, la maladie est bien connue des médecins et des traitements existent. Cependant, ceux-ci sont davantage dédiés au ralentissement de la maladie qu’à sa réelle guérison.
Si les traitements contre la maladie font encore l’objet d’études, c’est aussi le cas de ses potentielles causes. Dans ce domaine de recherches, une équipe de l’université Monash de Melbourne a fait un constat intéressant.
Depuis plusieurs années, il est connu que le système d’élimination des déchets dans le cerveau a un lien avec le développement de la maladie. Or, leur étude révèle que le fonctionnement de ce système d’élimination serait en partie impacté par notre position de sommeil.
Sommaire
Un confort qui peut nuire à notre cerveau ?
Selon nos préférences ou notre aisance, nous pouvons préférer dormir sur le ventre, sur le coté ou sur le dos. Or, chaque position impacte l’efficacité du système d’élimination des déchets. De base, celui ne fonctionne que de nuit, pendant que nous dormons. Il élimine les métabolites potentiellement toxiques présents dans notre cerveau. Grâce à lui, nous ralentissons naturellement la progression des maladies neurodégénératives.
Mais l’étude australienne révèle que la position prise pendant que nous dormons peut réduire l’élimination des déchets. Cela peut ainsi accélérer l’apparition de certaines maladies dont la sclérose en plaques.
Pour prouver cette théorie, des tests ont été réalisés sur des rongeurs. Ils révèlent que dormir sur le coté serait le plus bénéfique pour notre cerveau. En revanche, le système de nettoyage serait moins efficace chez les rongeurs dormant sur le ventre et sur le dos.
Prendre de bonnes habitudes de sommeil pour limiter la progression de la sclérose en plaques
Si notre position préférée pour dormir peut accélérer la progression de la maladie, c’est aussi le cas de notre sommeil en général. La durée de nos nuits mais aussi la qualité de notre sommeil impacte également le système d’élimination des déchets. De fait, il favorise ou non le développement de la maladie.
L’idéal est donc de dormir au minimum 7 heures par nuit. En plus de permettre le bon fonctionnement du système d’élimination des déchets, cette durée aiderait également à limiter la progression des troubles cognitifs.