Cette année encore, les collégiens qui le souhaitent pourront être vaccinés gratuitement contre le papillomavirus. Voici ce qu’il faut savoir.
En octobre 2023, une vaste campagne de vaccination a été mise en place dans les collèges de France. Les parents et élèves qui le souhaitaient pouvaient bénéficier gratuitement d’un vaccin contre le papillomavirus.
Alors que la rentrée a eu lieu cette semaine, l’opération est reconduite pour l’année scolaire 2024-2025. Cependant, quels sont les élèves qui peuvent en bénéficier ? Comment se passe la vaccination ? Pourquoi est-il important de vacciner filles et garçons contre cette maladie sexuellement transmissible ? Découvrez tout ce qu’il y a à savoir si vous souhaitez en faire bénéficier votre ado.
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Une vaccination non-obligatoire et accessible à la plupart des collégiens
Tout d’abord, la vaccination se fait uniquement sur la base du volontariat. Les élèves et parents qui le souhaitent peuvent en faire la demande auprès de l’établissement. Pour cela, deux critères doivent être respectés. Dans un premier temps, l’élève concerné devra au minimum entrer en classe de 5è lors de l’année scolaire 2024-2025. Dans un second temps, l’élève devra fournir une autorisation parentale, signée par les deux parents pour bénéficier de la vaccination.
Une fois l’autorisation transmise, les élèves recevront deux doses de vaccin, avec un intervalle de 5 à 6 mois environ entre les deux rendez-vous. Si l’élève a plus de 15 ans, trois doses seront nécessaires. Les rendez-vous auront lieu au sein même de l’établissement scolaire. Cependant, les injections ne seront pas réalisées par le personnel soignant du collège. Des professionnels dédiés se rendront directement dans les collèges.
Enfin, il est rappelé que filles et garçons peuvent bénéficier de cette campagne de vaccination. En effet, le papillomavirus peut concerner les deux sexes et la vaccination dès le collège limite les risques d’infection et de cancers associés.
Le papillomavirus responsable de plus de 4500 cancers par an
Si elle est l’une des maladies sexuellement transmissibles les plus courantes aujourd’hui, le papillomavirus figure aussi parmi les plus simples à éviter. En effet, la vaccination peut débuter à partir de 11 ans. De plus, elle est très efficace et ne nécessite qu’un rappel si elle est effectuée avant 15 ans.
Dans la majorité des cas, l’infection par le papillomavirus est sans gravité. D’ailleurs, environ 80% de la population est concernée à un moment donné par ce type d’infection. Cependant, celle-ci peut provoquer des complications et des maladies graves comme le cancer du col de l’utérus ou de l’anus.
Au total, plus de 400 000 élèves avaient bénéficié de ce dispositif pendant l’année scolaire 2023-2024. Et des études ont démontré qu’une vaccination précoce protégeait de « 90 % des infections HPV à l’origine de cancers ». Les parents sont donc invités à réfléchir à cette campagne et à en parler avec le médecin traitant pour obtenir plus de renseignements et protéger au mieux leurs ados.
