Après avoir comparé plusieurs traitements pour arrêter de fumer, une étude révèle que la cigarette électronique serait la plus efficace.
Parmi les bonnes résolutions de l’année, stopper complètement la cigarette est un objectif fréquent chez les fumeurs. Pour cela, plusieurs choix sont possibles. Ils peuvent utiliser des patchs ou des gommes à mâcher, se mettre au sport ou avoir un accompagnement personnalisé avec un spécialiste. Cependant, l’efficacité de chaque traitement et ses résultats varient d’un individu à l’autre.
Jusqu’à présent, il était difficile de déterminer quelle était la meilleure solution pour arrêter de fumer. Mais des chercheurs de l’Université du Massachusetts ont décidé de se pencher sur la question. Ils ont analysé près de 90 études sur le sujet menées aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Italie.
Et il ressort de cette méta-étude un constat : la cigarette électronique présente de meilleurs résultats pour ce qui est du sevrage.
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Environ 10% des utilisateurs de cigarette électronique arrêteraient de fumer après avoir utilisé cette méthode
Au total, la méta-analyse réunissait les données de 27 000 fumeurs de tous âges. De plus, elle permettait d’analyser les chiffres réalisés par chaque technique disponible.
L’étude, publiée sur le site de la Cochrane Library, s’est concentrée sur les patchs, les gommes à mâcher, les e-cigarettes mais également sur un arrêt sans aucune forme d’assistance. À noter que l’étude ne prend pas en compte les méthodes expérimentales comme celle mise en place début 2024 par la Mairie de Paris.
Les chercheurs ont remis les résultats observés à une échelle de 100 personnes souhaitant arrêter de fumer. Or, il ressort que sur un panel de 100 fumeurs ayant choisi le sevrage par cigarette électronique, entre 8 et 10 ont réussi à complètement arrêter de fumer. À titre de comparaison, ce chiffre passe à 6 pour 100 volontaires utilisant des patchs. Enfin, il descend à 4 chez les volontaires utilisant uniquement leur volonté.
Une solution efficace, mais en demi-teinte ?
Même si ces chiffres montrent que la cigarette électronique est un traitement de transition efficace, certaines questions subsistent. En effet, des études ont prouvé par le passé que le vapotage pouvait être nocif. Entre autres, il réveillerait les cellules cancéreuses latentes, dégraderait la santé bucco-dentaire et augmenterait les risques cardiovasculaires.
Mais face à ces interrogations, les chercheurs se veulent rassurants. Selon eux, les effets négatifs de la cigarette électronique sont bien moins importants que ceux du tabac. D’ailleurs dans certains pays comme le Royaume-Uni, le vapotage est encouragé par les agences de santé publique. Attention cependant car il n’est encouragé que dans le cadre d’un sevrage et non d’une consommation « récréative ».
