Une nouvelle étude évoque les avantages du chien, et notamment de ses marques d’affection, dans la prévention de la maladie de Crohn.
Année après année, de nouvelles études démontrent les bienfaits du chien sur notre santé. Ainsi, il a été démontré que nos amis à 4 pattes contribuaient à réduire notre stress aux urgences et à diminuer notre déclin cognitif. Si les études se concentrent principalement sur les effets immédiats, peu ont abordé les vertus du chien sur la prévention de certaines maladies.
Cependant, une récente étude encore non publiée évoquerait une vertu préventive des chiots chez les enfants. En effet, les auteurs de cette étude auraient trouvé un lien entre les chiens et la maladie de Crohn.
En appliquant « l’hypothèse de l’hygiène », nous pourrions limiter nos chances de souffrir de cette maladie. Et ce même si un autre membre de la famille est malade.
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La bave de chien capable de diminuer de 40% les risques de souffrir de la maladie de Crohn
L’étude en question a été lancée en 2008 et continue encore aujourd’hui. Celle-ci porte sur les facteurs environnements impactés dans le développement de la maladie de Crohn. L’auteur principal de l’étude, le chercheur Williams Turpin, espère ainsi « pouvoir développer des interventions pour réduire les risques dans la population ».
Dans le cadre de cette étude, ils ont questionné pendant plusieurs années 4 200 personnes. À chaque fois, un ou plusieurs membres souffraient de la maladie de Crohn. Parmi les questions posées, certaines portent sur des facteurs environnementaux : boire du lait cru, grandir dans une ferme…
L’un des critères qui a retenu l’attention des chercheurs est la présence d’animaux de compagnie. Ils ont alors analysé la fonction intestinale des propriétaires d’animaux grâce à des tests urinaires.
Ils ont alors constaté que les personnes ayant un chien avaient de meilleures fonctions intestinales. Plus étonnant encore, les enfants ayant grandi avec un chien avaient 40% de chances de moins de développer la maladie de Crohn. En revanche, le chat n’avait pas d’influence sur la prévention de la maladie.
D’autres facteurs environnements étudiés
Cette réduction des risques serait du à l’exposition à la bave de chien d’après les chercheurs. En effet, le chien a l’habitude de lécher le visage des enfants. Or, la bave permettrait une plus grande exposition aux germes.
Si celle-ci est effectuée dans l’enfance, notre organisme apprend à reconnaitre les microbes mais surtout à se défendre. Ainsi, les marques d’affection du chien renforceraient le système immunitaire et la fonction intestinale. Cette découverte confirme notamment une étude de 2012 avec une conclusion similaire concernant l’exposition précoce aux germes.
Cependant, même si l’étude représente un grand pas dans la compréhension de la maladie, des études complémentaires doivent être menées. Cela dans le but de déterminer tous les éléments à risques ou préventifs pour limiter l’apparition de la maladie de Crohn.
