La saison des champignons ramassés en foret a commencé. Mais elle s’accompagne de plus en plus d’intoxications à cause de 2 facteurs.
Alors que l’automne se rapproche à grands pas, la saison des champignons a quant à elle déjà commencée dans plusieurs régions. Seul, en couple ou en famille, nombreux sont les gourmands à explorer les sous-bois en quête de champignons sauvages. Si cela représente une belle activité de découverte au contact de la nature, elle peut aussi devenir dangereuse.
À cause de mauvaises conditions de cueillettes ou d’un manque de connaissance, un champignon sauvage peut provoquer une intoxication. Certaines spécimens peuvent entraîner de graves problèmes de santé. D’ailleurs, l’ANSES a choisi de prévenir les amateurs de cueillette en ce début septembre.
L’agence nationale de sécurité alimentaire a mis en ligne le 8 septembre dernier un communiqué. Celui-ci invite les cueilleurs à la plus grande prudence car les cas d’intoxication sont nombreux.
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Un manque de connaissances qui a provoqué 4 décès en 2021
Tout d’abord, l’ANSES avertit les consommateurs sur les dangers du manque de connaissances sur les variétés comestibles. En effet, de nombreux cueilleurs peuvent confondre deux champignons à cause d’un petit détail. Or, cela peut causer plusieurs symptômes s’ils sont consommés.
Parmi les effets secondaires les plus répandus, on trouve des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales ou encore des diarrhées. Mais dans certains cas, les symptômes peuvent être plus graves. Ainsi, l’ANSES rappelle qu’en 2021, 4 personnes sont décédées après avoir mangé des champignons toxiques.
Cependant, les cas ne se limitent pas à 2021. Le communiqué précise que plus de 60 personnes ont déjà été victimes d’un empoisonnement depuis le 1er septembre 2022. Pour éviter des complications médicales ou une intoxication, il existe pourtant quelques gestes simples à connaître.
Les bons réflexes pour la cueillette des champignons rappelés par l’ANSES
Tout d’abord, le premier conseil de l’ANSES est de ne ramasser que les espèces que vous connaissez parfaitement. Cela reste la manière la plus simples d’éviter une intoxication. Si cependant vous ramassez des champignons que vous ne connaissez pas, n’hésitez pas à faire appel à un spécialiste. Vous pouvez en trouver dans les associations locales ou en pharmacie.
Ensuite, des gestes liés à la cueillette elle-même peuvent éviter un empoisonnement. Lorsque vous partez dans les sous-bois, équipez vous d’un panier en osier ou d’une cagette en bois. Le plastique est fortement déconseillé, notamment les sacs, car il favorise le pourrissement. Conservez également la totalité du champignon (chapeau et pied) quand vous le ramassez. Un champignon partiellement coupé se détériore plus vite et peut devenir nocif.
Enfin, évitez de donner des variétés ramassées en foret aux enfants de moins de 6 ans.
