Selon une étude, réduire le nombre de calories consommées chaque jour réduirait les risques de mortalité et le vieillissement cellulaire.
Afin de couvrir nos besoins énergétiques pour la journée, il est recommandé de consommer un certain nombre de calories par jour. Ce nombre peut varier en fonction du sexe, mais également de l’âge et de l’activité journalière. En règle générale, un homme doit consommer entre 2 400 et 2 600 calories pour être en forme. Chez la femme, ce chiffre est entre 1 800 et 2 200.
Cependant, ce chiffre est donné à titre indicatif. En effet, que se passe-t-il si nous consommons moins de calories que l’apport moyen recommandé ? La question a récemment fait l’objet d’une étude menée par des chercheurs de l’université Columbia de New York.
Or, il ressort qu’une consommation inférieure aux standards aurait un impact sur le vieillissement cellulaire. De fait, manger moins de calories nous permettrait de vieillir moins rapidement.
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Un projet de grande ampleur débuté en 2006 et axé sur la consommation journalière de calories
Ce n’est pas la première étude du genre à se pencher sur le sujet. En réalité, celle-ci fait parti d’une enquête débutée en 2006 : l’enquête CALERIE. Celle-ci est l’abréviation de Comprehensive Assessment of Long-Term Effects of Reducing Intake of Energy. Via plusieurs recherches, cette enquête tend à démontrer les bienfaits d’une réduction des calories ingérées sur notre santé.
Ainsi, une première étude avait révélé que réduire l’apport journalier recommandé ralentissait le vieillissement du foie, des reins ou du système immunitaire. Par la suite, une deuxième étude a révélé que cette baisse de l’apport calorique permettait également de réduire les risques de maladies cardiaques et de diabète de type 2.
Aujourd’hui, cette nouvelle étude vient confirmer les théories des chercheurs. En s’appuyant sur les résultats antérieurs, les chercheurs ont invité un panel de volontaires à réduire de 25% leur apport calorique journalier recommandé. Résultat : les concernés auraient réduit de 10 à 15% les risques de mortalité. Dans l’organisme, cela se traduit par un ralentissement du vieillissement allant de 2 à 3%.
Un phénomène observé chez les animaux et aujourd’hui confirmé chez l’Homme
Par le passé, les chercheurs avaient mené des études similaires sur des animaux avant de mener des tests sur l’Homme. Or, il s’avère que les mêmes résultats avaient été observé chez les animaux. L’un des points les plus importants concernant les deux types d’études est qu’en aucun cas, les volontaires ne souffraient de malnutrition.
Néanmoins, une surveillance accrue de la santé des concernés était de rigueur. En effet, les chercheurs devaient s’assurer qu’ils avaient bien la dose de nutriments recommandée pour éviter tout problème de santé immédiat. Si la restriction des calories consommées n’a eu aucun impact sur le sommeil, la qualité de vie ou les performances cognitives des patients, un détail doit être pris en compte. En effet, il était très difficile pour les volontaires de respecter cette réduction de 25%.
Au final, la restriction tournait plus autour de 12% étalée sur une période de 12 à 24 mois. Mais les chercheurs ont bien constaté un ralentissement du vieillissement cellulaire. Cependant, d’autres études devront déterminer à quel point cette réduction permet de ralentir le vieillissement.