Manger plus de céréales complètes permettrait de mieux protéger l’organisme des maladies de l’hiver, notamment la grippe.
Le retour du froid est synonyme du retour des maladies hivernales. Parmi les plus fréquentes et les plus contagieuses, la grippe et la gastro-entérite sont les plus redoutées. Afin de limiter la contamination, il existe de bons réflexes à adopter comme se laver les mains régulièrement ou tousser dans son coude.
Toutefois, d’autres habitudes plus étonnantes comme adapter notre alimentation peuvent aussi avoir un impact sur ces maladies. Ainsi, une récente étude publiée dans la revue Cell reports a démontré qu’en hiver, il valait mieux mettre de coté les aliments ultra transformés. À la place, il serait recommandé de consommer davantage de céréales complètes.
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Une meilleure récupération constatée chez les souris consommant des céréales complètes
Dans le cadre d’une expérience, les chercheurs ont effectué un test sur des souris. Tout d’abord, ils ont injecté aux animaux le virus de la grippe. Puis ils les ont divisés en deux groupes.
Le premier se nourrissait principalement avec des céréales complètes brutes. Tandis que le deuxième groupe de souris avait une alimentation riche en aliments ultra transformés. Si pour les humains cela équivaut à une grande partie de nos plats préparés, charcuterie et autres aliments riches en sucres, il s’agissait de granulés pour les souris.
Après plusieurs semaines d’observation, les chercheurs ont remarqué que l’alimentation avait eu un vrai impact sur les animaux. Les souris qui mangeaient des granulés transformés avaient un taux de mortalité plus important et du mal à reprendre du poids. À contrario, les souries nourries aux céréales étaient plus résistants et avaient retrouvés un poids normal.
Des effets similaires chez l’Homme ?
Actuellement, les effets d’une alimentation plus riche en céréales n’ont été testés que sur des souris. Il est donc encore difficile de savoir si les conséquences sont similaires chez des patients humains souffrant de la grippe. Toutefois, les chercheurs restent optimistes et insistent sur le fait qu’il s’agit d’une première étape.
Ils précisent que “À ce jour, l’accent a surtout été mis sur le rôle des produits ultra-transformés dans [la survenue] de l’obésité et de maladies cardiométaboliques associées ; notre étude met en lumière comment ces altérations physiologiques régulées par l’alimentation peuvent augmenter la susceptibilité aux maladies infectieuses”.
Et si la santé humaine reste une priorité, la santé des animaux de laboratoire a également été mise en avant. Les chercheurs souhaitent que la communauté scientifique traite mieux les animaux utilisés dans le cadre de tests afin qu’ils restent en bonne santé. Cette étude est donc un pas en avant pour offrir à ces animaux une meilleure alimentation.