En vue d’améliorer la prise en charge des patients et leur suivi, Doctolib propose dès à présent un outil étonnant utilisant l’IA.
L’évocation de l’intelligence artificielle peut intimider de nombreuses personnes. Mais les professionnels de santé ont adopté cet outil de différentes manières. Entre autres, l’IA est capable de faciliter le diagnostic de certains cancers, de réaliser des opérations techniques ainsi que d’aider les médecins au quotidien.
Or, ce point est à l’origine d’une toute nouvelle fonctionnalité proposée sur Doctolib. Depuis le 15 octobre, les praticiens qui le souhaitent peuvent utiliser un tout nouvel outil : l’assistant de consultation. Cependant, il n’a pas pour objectif de remplacer le travail du médecin. Cet outil vise à soulager son travail en prenant en note tous les détails importants.
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Un assistant intégré au logiciel des médecins qui aide à gagner du temps
Comme un assistant se tenant à côté du médecin, l’Assistant utilise les outils de détection de la voix et de retranscription pour noter ce qui est capté. Mais il ne fonctionne pas comme un logiciel de transcription audio. Il analyse et annote tout ce qui touche au domaine médical.
Pour faciliter l’utilisation, cet outil est intégré au profil Doctolib des professionnels de santé. Il leur suffit simplement de cliquer sur un bouton pour lancer l’assistant.
Proposé uniquement aux médecins généralistes à son lancement, l’Assistant de consultation pourra intégrer les cabinets de dentistes ou de médecins spécialisés dans les mois à venir. Et s’il représente une innovation majeure et un allègement du travail bureaucratique pour les professionnels de santé, il inquiète sur un point.
Faut-il s’inquiéter de l’analyse des conversations par l’intelligence artificielle de Doctolib ?
Si l’Assistant Doctolib allège le travail des praticiens et améliore la qualité des consultations, une question inquiète. En effet, le fait que l’IA enregistre l’ensemble de la conservation peut effrayer les patients. Même si elle évoque une mise sur écoute avec conservation complète des informations retranscrites, ce n’est pas le cas.
Tout d’abord, Doctolib a précisé que l’Assistant a été testé pendant plusieurs mois par un panel de médecins généralistes volontaires et uniquement après que les patients aient donné leur accord. Ensuite, l’Assistant écoute la conversation mais n’enregistre pas le son. Il ne note que les informations qu’il considère comme utiles. Il peut s’agir d’un symptôme, d’une durée de traitement, d’un changement soudain chez le patient…
Enfin, le praticien peut faire le tri parmi les informations notées après la consultation, et les enregistrer au dossier médical. Pour les médecins, cela permet d’améliorer la qualité des échanges et l’observation des symptômes en passant moins de temps sur l’écran.
