Une étude portant sur les cheveux révèle que ceux-ci peuvent contenir l’hormone du stress et qu’il est possible de la détecter.
La rentrée peut représenter une grande source de stress. Entre le retour au travail et la reprise de l’école, cette période soumet notre mental à rude épreuve. Le stress se traduit par une forme d’anxiété, des troubles du sommeil ou encore des troubles digestifs. Mais dans notre corps, il prend principalement la forme d’une hormone.
Celle-ci s’appelle le cortisol. Elle est produite par notre corps quand nous sommes confrontés à une situation stressante d’origine physique ou mentale. De plus, elle a comme caractéristique de se concentrer dans certaines zones de notre corps. Ainsi, il est possible de la retrouver en grande quantité dans notre salive ou dans notre urine.
En temps normal, ce sont ces éléments qui sont prélevés pour déterminer notre niveau de stress. Mais nous pourrions bientôt donner quelques uns de nos cheveux pour cet examen médical.
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Le niveau de stress testé sur 3 mois, soit 3 cm de cuir chevelu
C’est en tout cas le point de départ d’une nouvelle étude portant sur le cortisol. Les chercheurs ont fait appel à un panel de femmes originaires de deux pays du monde : l’Islande et le Mexique.
Ces volontaires ont été invitées à envoyer un échantillon de leur chevelure. Puis les scientifiques ont analysé la compostions hormonale de ces derniers tout en divisant les volontaires en 5 groupes. Chaque groupe correspondait à un « niveau » d’anxiété.
Pour de meilleurs résultats, ils se sont concentrés sur les 3cm les plus proches du bulbe. Ceux-ci sont associés aux 3 derniers mois écoulés en se basant sur un rythme de croissance de 1cm par mois. Il ressort que les femmes les plus anxieuses avaient environ 24% de cortisol de plus dans leurs cheveux que les autres volontaires.
L’étude en question et ses résultats ont été publiés dans la revue spécialisée PLOS Magazine.
Est-ce que le stress impacte la santé de nos cheveux ?
Sur ce point, les chercheurs sont encore septiques. En effet, l’étude n’apporte pas de précision sur ce sujet. Or, le stress pourrait avoir un impact visuel et devenir un symptôme facile à repérer. La chevelure pourrait devenir moins douce au toucher, plus fragile ou plus cassante que d’ordinaire. D’ailleurs, de nombreux témoignages parlent de perte du cuir chevelu ou d’un blanchiment prématuré.
Mais un autre élément explique ce manque de précisions : le test n’a été réalisé que sur 1 100 personnes environ. Et même si elles étaient originaires de deux pays très éloignés l’un de l’autre, cela ne constitue pas un assez grand panel pour déterminer si le stress altère la santé des cheveux.
Des études complémentaires devront donc être menées sur le sujet pour déterminer les conséquences et les potentiels symptômes du cortisol sur le cuir chevelu.
