Une consommation trop importante de vin et d’alcool pourrait endommager notre ADN et augmenter les risques de maladie d’Alzheimer.
Qu’il s’agisse de bière, de vin ou d’apéritifs plus forts, l’alcool doit toujours être consommé avec modération. S’il peut avoir des effets bénéfiques comme nous aider à mieux digérer, l’alcool reste nocif, même avec un dosage raisonnable.
Une étude a récemment démontré qu’une consommation même modérée avait un impact sur notre cerveau. Mais une nouvelle étude vient compléter ces résultats. Celle-ci a été menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford et vient d’être publiée dans la revue spécialisée Molecular Psychiatry.
Elle porte sur l’impact de la consommation d’alcool sur notre ADN et ses conséquences sur le développement de certaines maladies.
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Plus de 250 000 dossiers médicaux étudiés
Pour cette étude, les chercheurs ont souhaité avoir le plus de données possible à comparer. Ils ont donc analysé en détail les dossiers de plus de 250 000 patients originaires de tout le Royaume-Uni. D’ailleurs, les données génétiques et les données de santé ont toutes deux été prises en compte.
Puis les chercheurs se sont penchés sur certaines données dont la consommation hebdomadaire d’alcool et l’âge des participants. Ils ont alors constaté que les personnes qui buvaient le plus possédaient un ADN endommagé. Ce phénomène est causé par l’alcool qui rétrécit les télomères, les petites zones situées à l’extrémité de nos chromosomes.
D’ailleurs, plus les patients sont âgés et consommateurs d’alcool, plus l’impact sur les télomères est important. Or, cette fragilisation de l’ADN n’est pas sans risques. Pire encore, elle favoriserait le développement de certaines maladies cardiaques. Elle augmenterait également les risques de souffrir de la maladie d’Alzheimer.
D’après l’auteur principale de l’étude, le docteur Anya Topiwala, »Nos résultats fournissent une autre information aux cliniciens et aux patients qui cherchent à réduire les effets nocifs de l’excès d’alcool ».
Quelle consommation hebdomadaire de vin ou d’alcool est considérée comme dangereuse pour notre ADN ?
Dans le même temps, les chercheurs ont souhaité déterminer le nombre de verres à consommer pour endommager l’ADN.
D’après leurs analyses, il faut consommer plus de 14 unités d’alcool par semaine pour rétrécir les télomères. Puis ils ont établi un tableau en fonction du type d’alcool consommé afin d’aider les patients.
Selon les chercheurs, 14 unités d’alcool correspondent à une bouteille et demi (ou 5 verres) de vin, 6 pintes de bières ou 7 doubles whiskys. Pour rappel, il s’agit d’une information basée sur une consommation hebdomadaire régulière.
Si boire de l’alcool reste dangereux pour la santé, ceux qui le souhaitent peuvent en consommer. Toutefois, cela doit toujours être fait avec modération.
