Avoir un but ou des objectifs dans la vie ne serait pas qu’une source de motivation : ce serait bon pour notre cerveau.
A tous les stades de notre vie, nous sommes animés par des buts. Cela peut concerner le domaine professionnel comme des projets plus personnels : passer le permis, accomplir un exploit sportif, devenir propriétaire…
Ces objectifs sont importants car ils permettent de conserver notre motivation et nous poussent à nous dépasser pour les concrétiser. Des études antérieurs avaient d’ailleurs déjà prouvé que ces buts de notre vie permettaient notamment de mieux vieillir.
Mais des chercheurs auraient trouvé une autre vertu étonnante a nos objectifs personnels : garder notre cerveau en bonne santé.
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Plus que de simples objectifs de vie, un atout pour garder notre cerveau en bonne santé
Les chercheurs ont découvert qu’avoir un but ou un sens dans la vie réduirait les risques démence. Précisément, ils ont constaté que même un objectif simple réduirait de 19% les chances de développer des troubles cognitifs. Entre autre, ils avaient moins de problèmes de mémoire, moins de troubles du langage et conservaient de bonnes capacités de réflexion.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont fait appel à plus de 62 250 volontaires. Afin d’obtenir des profils variés, les volontaires ont été choisis sur 3 continents différents. Mais ils avaient un point commun : ils avaient tous plus de 50 ans.
Si vous souhaitez en apprendre plus, les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue spécialisée Ageing Research Reviews.
Des bienfaits qui ne se limitent pas uniquement au cerveau
Mais le fait d’être moins affecté par la démence ne serait pas le seul atout bénéfique des objectifs personnels. En effet, les chercheurs ont remarqué que ces buts permettaient de bouger davantage. Entre autre, les personnes souhaitant courir un marathon ou gravir une montagne font du sport plus régulièrement. Grâce à leur but, ils restent ainsi actifs et en bonne santé sans s’en rendre compte.
De plus, ils contribueraient à conserver une vie sociale, ce qui est très bénéfique pour les personnes âgées. Pour Georgia Bell, auteure principale de cette étude, « un sens du but peut réduire le risque de démence, liant une vie significative à une meilleure santé mentale et à une réduction du risque d’invalidité et de maladie cardiaque ». Elle complète en précisant que le sentiment d’être utile aiderait également à limiter les risques de déclin cognitif.
Toutefois, les programmes d’aide ou les services proposés dans les EHPAD et maisons de retraite devraient s’adapter. Par exemple, si une personne âgée souhaite partager son savoir en jardinage, une session hebdomadaire dans un jardin communautaire pourrait être proposée.