Même si les douleurs sont plus vives en hiver, une étude précise que les patients souffrant d’arthrose doivent continuer à bouger.
Le froid hivernal peut avoir plusieurs conséquences sur la santé. Il peut provoquer des gelures, une hypothermie ou amplifier des maux déjà existants. C’est notamment le cas des douleurs articulaires. À l’heure actuelle, les professionnels de santé ne comprennent toujours pas pourquoi le froid accentue ces douleurs. Pourtant, l’effet est de retour chaque hiver et impacte le quotidien des patients souffrant d’arthrose.
Face à ces douleurs hivernales plus intenses, les personnes concernées sont plus susceptibles de rester inactives afin de ne pas trop souffrir. Pourtant, le comportement inverse devrait être adopté. C’est en tout cas ce qu’ont expliqué 3 kinésithérapeutes dans un articles du journal britannique The Conversation.
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Des douleurs qui ne sont pas un signe de souffrance physique
Les 3 kinésithérapeutes et maîtres de conférence à l’université expliquent que les douleurs ressenties peuvent être « fausses« . Concrètement, elles n’indiqueraient pas les vrais dommages ressentis par le corps. En hiver, elles agiraient davantage comme un signal d’alarme visant à nous inciter à bouger.
Mais pour les patients souffrant d’arthrose, les douleurs peuvent être plus difficiles à gérer. D’autant que les basses pressions, un manque de vitamine D ou des variations saisonnières peuvent entrer en compte dans la fréquence des douleurs. Mais malgré cette gêne, les spécialistes sont formels : ne pas bouger est pire pour la santé des articulations.
L’inactivité aggraverait la sensation de gêne. Par extension, elle peut amplifier le mal-être et l’humeur.
Réaliser des activités physiques adaptées et moins intenses en cas d’arthrose
Même si la douleur peut inciter à ne pas bouger et débuter un cercle vicieux, les malades doivent rester actifs. Dans un premier temps, il est recommandé de parler de ces douleurs avec un médecin ou un kinésithérapeute. Ces derniers proposeront des gestes et activités adaptés et des objectifs simples à suivre au quotidien.
Dans un second temps, l’activité peut prendre la forme de petits défis faciles à mettre en place. Emprunter plus souvent les escaliers, se garer un peu plus loin pour marcher jusqu’à son objectif, marcher jusqu’à la boulangerie ou l’école… Tous ces petits moments suffisent à atténuer les douleurs et conserver une activité quotidienne. Dans tous les cas, il est important de ne pas forcer et garder des objectifs raisonnables.
S’ils deviennent très faciles, il est possible de rallonger la séance ou d’intensifier l’activité. Quelle que soit la durée de la séance ou son intensité, l’activité physique même douce reste recommandée pour tous, notamment en cas d’arthrose.