Frites, nuggets ou encore donuts… Si la friture peut prendre différentes formes, elle ne serait pas uniquement nocive sur le plan physique.
Dès le plus jeune âge, les aliments frits sont souvent synonyme de plaisir pour les gourmands. Salés ou sucrés, ces mets cuits dans l’huile sont considérés comme junk food. En effet, le mode de cuisson favoriserait entre autre le développement du diabète et des maladies cardiaques. Si cette friture est couplée à un manque d’activité physique, elle contribue également au surpoids et à l’obésité.
Mais ce ne serait pas les seuls effets négatifs des frites, du poulet pané et autres oignon rings. Car la friture aurait aussi un impact sur la santé mentale. C’est ce que révèle les résultats étonnants d’une étude portant sur l’impact de l’alimentation sur la santé mentale.
Or, les aliments frits augmenteraient les risques d’anxiété et de dépression, et seraient plus marqués chez les hommes.
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Une substance chimique apparaissant à cause de températures élevées en cause ?
L’étude a suivi pendant plus de 10 ans près de 140 000 volontaires. À intervalles réguliers, ils devaient compléter un questionnaire portant sur ce qu’ils avaient mangé sur 24 heures. Or, les chercheurs ont rapidement remarqué que la friture avait un effet étonnant sur les personnes interrogées.
Lorsque des aliments frits étaient consommés, 12% des volontaires développaient des signes d’anxiété. Mais dans le même temps, ceux qui ne consommaient pas de friture n’étaient pas affectés. À noter que 7% des volontaires déclaraient être plus déprimés après avoir consommé des frites et autres aliments gras. Enfin, la friture était principalement consommée par les hommes et les jeunes. Cependant, les effets négatifs étaient plus marqués chez les plus de 60 ans.
À l’heure actuelle, les chercheurs ne savent pas expliquer d’où provient cette dégradation de la santé mentale. Pour l’heure, les hypothèses évoquent un effet secondaire de l’acrylamide. Derrière ce nom se cache une substance obtenue en réaction chimique lors de la cuisson de féculents à haute température.
La friture, un aliment à double tranchant selon l’état mental du patient
Même si les aliments frits peuvent dégrader la santé mentale, les résultats divisent au sein de la communauté scientifique. En effet, la friture peut provoquer l’effet inverse chez les patients souffrant déjà de dépression ou d’anxiété. Manger dans les fast-foods notamment contribuerait à atténuer la détresse. Cependant, ce soulagement reste temporaire et les patients sont tentés de remanger des aliments frits pour aller mieux.
Comparer ces deux constats dans une même étude pourrait permettre de mieux comprendre le réel impact des frites sur autres plats sur le cerveau. Cependant, celle-ci n’est pas encore à l’ordre du jour. Néanmoins, les spécialistes confirment que l’alimentation peut avoir des conséquences majeures sur la santé, qu’elle soit mentale ou physique. Il est donc primordial de ne pas la négliger pour éviter des complications.
