Si les organismes d’observation constatent une baisse de la pollution de l’air dans Paris, celle-ci reste préoccupante pour notre santé.
Partout dans le monde, la pollution de l’air est un phénomène redouté à la fois pour l’environnement mais aussi pour la santé. Or, il est principalement présent dans les grandes villes. En France, le phénomène atteint l’un de ses pics dans la région parisienne. De fait, il est continuellement observé.
En effet, la pollution atmosphérique peut causer des symptômes gênants et amplifier ceux des malades. Une surveillance constate permet d’adapter les habitudes des Franciliens afin de réduire le phénomène mais aussi de constater les progrès effectués. Et 2022 fut une bonne année.
L’organisme Airparif analyse chaque année les données de la qualité de l’air de Paris et de ses environs. Et l’an dernier, elle a enregistré son nombre de jours de pollution le plus bas depuis le début des mesures. Le bilan complet de l’année 2022 est consultable gratuitement sur le site officiel de l’organisme de mesure.
Sommaire
Un résultat encourageant résultant de deux facteurs spécifiques
Dans ce dernier, l’organisme précise qu’en 2022, seulement 10 jours de pollution ont été enregistrés. À titre de comparaison, l’année 2021 comptait 11 jours de pollution. Et cette baisse aurait pour origine deux éléments. Tout d’abord, on trouve les mesures mises en place pour limiter l’utilisation de la voiture et le développement des transports alternatifs comme le vélo ou les transports en commun.
Puis on trouve également une année 2022 plus clémente en terme de météo. Cela a contribué à diminuer l’impact de la pollution environnementale en Île-de-France. Néanmoins, il faut garder à l’esprit un détail : l’alerte pollution ne prend en compte que les que les niveaux d’azote et de particules PM 10. Elle ne se concentre pas sur les particules fines alors que celles-ci restent nombreuses et trop importantes selon les recommandations de l’OMS.
Quels sont les effets de la pollution de l’air sur notre corps ?
Malgré la baisse d’année en année du nombre de jours de pollution enregistrés, le phénomène reste nocif. Chez des personnes en bonne santé, la pollution de l’air peut causer différents symptômes sans gravité allant de l’irritation des yeux à une toux ou des difficultés à respirer.
Mais chez les patients malades, ce type de phénomène peut amplifier des symptômes existants. Ainsi les personnes concernées peuvent s’essouffler plus rapidement ou voir leurs crises d’asthme être plus intenses. Pire encore : les particules présentes dans l’air aggravent les problèmes cardiaques et respiratoires. Enfin, cette pollution atmosphérique favorise également le développement de cancers.
D’ailleurs Airparif rappelle dans son bilan que près de 8 000 décès auraient pu être évités si des mesures étaient mises en place pour réduire davantage la pollution de l’air. S’il y a encore du travail à faire dans ce domaine, le bilan témoigne des efforts effectués et de l’impact de chacun pour réduire cette profusion de particules nocives dans l’air.