Les risques de crise cardiaque pourraient être diagnostiqués plus tôt en observant les yeux des patients souffrant de DMLA.
La DMLA ou Dégénérescence Maculaire liée à l’âge concerne une grande majorité de personnes âgées. Derrière ce sigle se cache une maladie chronique de l’oeil et génère une malvoyance. Elle peut entrainer plusieurs symptômes variant selon chaque individu : déformation des lignes, tache blanche…
Si elle peut se manifester à partir de 50 ans, ce sont les plus de 75 ans qui sont les plus touchés par cette dégénérescence. Mais elle n’aurait pas uniquement un impact sur la vision. D’après une récente étude, elle pourrait être le signe du développement de certaines maladies cardiovasculaires.
L’étude en question a récemment été publiée dans la revue EurekAlert.
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Une première mondiale qui pourrait révolutionner la prise en charge des patients concernés
En étudiant les maladies cardiovasculaires, les chercheurs de la New York Eye and Ear Infirmary of Mount Sinai ont fait une découverte étonnante. Ils ont constaté que plusieurs patients souffraient d’une forme spécifique de DMLA. De plus, les chercheurs ont pu déterminer des variantes spécifiques de maladies cardiovasculaires liées à la maladie.
Ainsi, ils ont pu mettre en lumière le fait que les patients souffrant de DMLA avaient plus de risques de faire une crise cardiaque. Et cette information a une importance majeure dans la prévention de ces maladies.
« Cette étude est le premier lien fort entre la principale cause de cécité, la DMLA, et les maladies cardiaques, la principale cause de décès dans le monde. De plus, nous avons également des preuves solides de ce qui se passe réellement : l’apport sanguin à l’œil est directement diminué par ces maladies, soit par des lésions cardiaques qui diminuent l’apport sanguin dans tout le corps, soit par une artère carotide obstruée qui entrave directement le flux sanguin vers l’œil »
Existe-t-il un traitement pour soigner la DMLA ?
Même si elle ne rend pas complètement aveugle, la maladie représente une vraie gène au quotidien. Plusieurs traitements ont déjà été mis au point pour atténuer les effets. Les patients peuvent bénéficier d’une chirurgie laser, d’injections intravitréennes ou de photothérapie dynamique.
Ces traitements peuvent ralentir la progression de la maladie. Toutefois, ile ne peuvent pas complètement la soigner. Et à ce jour, il reste difficile de dire si traiter la dégénérescence diminue les risques de maladies cardiovasculaires.
En France, c’est environ 8% de la population et qui ou sera concernée par une DMLA à un moment donné de sa vie. Et ce chiffre est en constate augmentation année après année.
